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Voilà ce qui me pousse à écrire cet article : ma copine Sarah du blog Soulier Vert vient de vivre la même chose que moi. Et je tape du point sur la table pour dire que cela suffit !
Protection contre le licenciement
Protection contre le licenciement
Il est interdit de licencier une femme enceinte. Pire même, interdit de licencier une femme enceinte qui vient de l'annoncer à son employeur !
Nous sommes vulnérables pendant cette période et créer du stress à une femme enceinte venant de son employeur est juste honteux.
De plus, la loi protège les femmes enceintes contre le licenciement jusqu'à la fin du congé maternité.
Même si nous ne l'avons pas annoncé, si l'employeur nous licencie, nous pouvons faire annuler le licenciement en présentant une lettre justifiant du début de grossesse par la gynécologue ou la sage-femme.
J'ai la sensation que cela arrive à beaucoup plus de femmes que je l'imagine.
Alors, sachez-le et faites attention.
L'abus des employeurs
Pendant la grossesse, la femme peut être étourdie, créant ainsi des erreurs d'inattention. J'ai l'impression que les employeurs usent et abusent de ces instants-là, pour licencier les femmes. Or, la grossesse génère ces moments délicats qui nous mettent en faute et les employeurs devraient être cléments.
Les employeurs ne devraient pas juger leurs employées pendant cette période et devraient se montrer plus compréhensifs.
Nous sommes vulnérables pendant cette période et créer du stress à une femme enceinte venant de son employeur est juste honteux.
De plus, la loi protège les femmes enceintes contre le licenciement jusqu'à la fin du congé maternité.
Même si nous ne l'avons pas annoncé, si l'employeur nous licencie, nous pouvons faire annuler le licenciement en présentant une lettre justifiant du début de grossesse par la gynécologue ou la sage-femme.
J'ai la sensation que cela arrive à beaucoup plus de femmes que je l'imagine.
Alors, sachez-le et faites attention.
L'abus des employeurs
Pendant la grossesse, la femme peut être étourdie, créant ainsi des erreurs d'inattention. J'ai l'impression que les employeurs usent et abusent de ces instants-là, pour licencier les femmes. Or, la grossesse génère ces moments délicats qui nous mettent en faute et les employeurs devraient être cléments.
Les employeurs ne devraient pas juger leurs employées pendant cette période et devraient se montrer plus compréhensifs.
C'était en 2016, mon nouveau travail d'assistante maternelle m'épanouissait, et ma période d'essai était validée. Quelques mois plus tard, ce renouveau de désir de grossesse bloqué pendant 3 ans, arriva. Cela faisait 5 mois que je travaillais pour cette maman, avec qui tout ce passait bien.
Sa fille rentrait gaiement à la maison, elle voyait bien qu'elle était, elle aussi, épanouie. Elle m'a dit qu'elle me trouvait bien, moi aussi, dans cette fonction d'assistante maternelle car c'était mon premier contrat. Bref, elle n'avait rien à me reprocher.
C'est en juillet 2016, que j'ai commencé à avoir des nausées et à me sentir mal à cause de la montée d'hormones de grossesse. J'étais vraiment au fond de mon lit et j'ai dû, alors, me mettre en arrêt de travail, car je ne me voyais pas m'occuper d'une petite fille de 9 mois (période sensible qui plus est) en l'état. Je ne trouvais pas cela professionnel, du tout. Et vu que j'avais ma conscience professionnelle, j'avais préféré m'arrêter, pour que cette petite fille soit confiée, pendant ce temps difficile pour moi, à d'autres personnes qui pourrait s'occuper d'elle, pleinement.
Pourquoi ? J'étais au fond de mon lit, dans le noir et je n'avais plus aucun appétit. J'ai perdu 6 kg pendant ce mois de juillet. Je n'arrivais plus à m'occuper de moi, alors à quoi bon s'occuper d'une petite fille de 9 mois ?
A vrai dire, mon arrêt n'a pas duré très longtemps, 1 semaine peut-être ?
Lorsque cette maman et moi nous nous sommes retrouvées, je l'ai informé de ce pourquoi j'étais malade. Et elle m'a avoué qu'elle s'en doutait, vu les circonstances.
Fin juillet 2016, 3 semaines après mon annonce, les congés d'été arrivent. Nous nous quittions en bon terme, pour reprendre 3 semaines plus tard.
Vacances 2016 : à Bormes les Mimosas, l'ile de Bendor, Valensole... enceinte de mon petit amour. J'étais loin d'imaginer ce qui allait se passer.
Nous avions alors pendant ces vacances-ci, des projets plein la tête, comme acheter une maison en contractant un crédit et préparer, pendant ma grossesse, l'arrivée de notre enfant, en bonne et due forme.
Août 2016, retour à l'appartement. Samedi midi, on sonne. C'était le facteur qui venait m'apporter une lettre en recommandée, de la part de mon employeur. Mes congés étaient terminés et je devais reprendre le travail, le lundi suivant. Ou pas....
Cette lettre fut une lettre de licenciement. Elle, sans rien dire, faisant mine que tout allait bien, elle avait décidé de me licencier, dans mon dos.
NB : Dans mon métier, le dialogue est primordial, la confiance doit être là. Sinon, autant arrêter la collaboration, car le bien être d'un enfant est en jeu et un enfant ressent X mille les tensions des adultes.
Fin juillet 2016, 3 semaines après mon annonce, les congés d'été arrivent. Nous nous quittions en bon terme, pour reprendre 3 semaines plus tard.
Vacances 2016 : à Bormes les Mimosas, l'ile de Bendor, Valensole... enceinte de mon petit amour. J'étais loin d'imaginer ce qui allait se passer.
Nous avions alors pendant ces vacances-ci, des projets plein la tête, comme acheter une maison en contractant un crédit et préparer, pendant ma grossesse, l'arrivée de notre enfant, en bonne et due forme.
Août 2016, retour à l'appartement. Samedi midi, on sonne. C'était le facteur qui venait m'apporter une lettre en recommandée, de la part de mon employeur. Mes congés étaient terminés et je devais reprendre le travail, le lundi suivant. Ou pas....
Cette lettre fut une lettre de licenciement. Elle, sans rien dire, faisant mine que tout allait bien, elle avait décidé de me licencier, dans mon dos.
NB : Dans mon métier, le dialogue est primordial, la confiance doit être là. Sinon, autant arrêter la collaboration, car le bien être d'un enfant est en jeu et un enfant ressent X mille les tensions des adultes.
Mon combat
J'ai alors écarquillé les yeux en lisant ce courrier. Il m'indiquait que j'étais licencié pour motif : absences répétées m'empêchant de remplir mes fonctions. Une grosse claque.
Enceinte !!! Licenciée !!!
Août 2016 : J'ai alors lancé une procédure d'annulation de licenciement, car un employeur ne peut, en aucun cas, vous licencier, pendant toute la grossesse, à partir du moment où elle a été reconnue biologiquement : certificat à fournir par la gynécologue.
J'ai alors tenté de me battre avec mon syndict qui s'est renseigné auprès de leur avocat. Se battre enceinte (surtout quand le début de grossesse est difficile et que surtout notre famille n'est même pas au courant - à part mon père, ma soeur et mon frère) est vraiment compliqué.
Septembre 2016 : Il était possible alors de me réembaucher avec un avenant au contrat qui s'est transformé en mi-temps.
J'ai alors refusé et c'est ainsi que la procédure s'est terminée par une rupture à l'amiable.
Octobre 2016 : J'ai perdu ce combat professionnellement, mais j'ai gagné en tranquillité, car j'ai pu passer les 3 derniers mois de ma grossesse sereinement. Signature de la rupture. Je tourne la page.
Cela dit, nos projets sont tombés à l'eau, nous étions si tristes.
Nos projets sont tombé à l'eau....enfin c'est ce qu'on croyait. Mais j'ai rebondi, nous avons rebondi, comme je le fais à chaque épreuve de ma vie.
Nous avons tenté le tout pour le tout : acheter une maison au chômage ! Contre toutes attentes, contracter un crédit au chômage, c'est possible. J'ai contracté un crédit avec mon allocation de retour à l'emploi. Mais ça c'est une autre histoire. A suivre...
J'ai alors écarquillé les yeux en lisant ce courrier. Il m'indiquait que j'étais licencié pour motif : absences répétées m'empêchant de remplir mes fonctions. Une grosse claque.
Enceinte !!! Licenciée !!!
Août 2016 : J'ai alors lancé une procédure d'annulation de licenciement, car un employeur ne peut, en aucun cas, vous licencier, pendant toute la grossesse, à partir du moment où elle a été reconnue biologiquement : certificat à fournir par la gynécologue.
J'ai alors tenté de me battre avec mon syndict qui s'est renseigné auprès de leur avocat. Se battre enceinte (surtout quand le début de grossesse est difficile et que surtout notre famille n'est même pas au courant - à part mon père, ma soeur et mon frère) est vraiment compliqué.
Septembre 2016 : Il était possible alors de me réembaucher avec un avenant au contrat qui s'est transformé en mi-temps.
J'ai alors refusé et c'est ainsi que la procédure s'est terminée par une rupture à l'amiable.
Octobre 2016 : J'ai perdu ce combat professionnellement, mais j'ai gagné en tranquillité, car j'ai pu passer les 3 derniers mois de ma grossesse sereinement. Signature de la rupture. Je tourne la page.
Cela dit, nos projets sont tombés à l'eau, nous étions si tristes.
Nos projets sont tombé à l'eau....enfin c'est ce qu'on croyait. Mais j'ai rebondi, nous avons rebondi, comme je le fais à chaque épreuve de ma vie.
Nous avons tenté le tout pour le tout : acheter une maison au chômage ! Contre toutes attentes, contracter un crédit au chômage, c'est possible. J'ai contracté un crédit avec mon allocation de retour à l'emploi. Mais ça c'est une autre histoire. A suivre...
Avoir un enfant est la plus belle chose au monde,
les employeurs devraient arrêter de penser à mal dans ce monde.
Respecter les femmes enceintes
et respecter le code du travail, est juste normal, non ?
Coucou, j'arrive pas à comprendre que tu as perdu le combat alors que c'est interdit de licencier abusivement une femme enceinte... Je suis choquée ! Moi je suis au chômage enceinte parce que j'étais en remplacement jusqu'à fin mai donc bah... Je sais très bien que je retrouverai pas de boulot avant la fin du congé mat et pour être sincère j'en ai pas envie lol. Comme toi mon début de grossesse était compliqué, douleurs pelviennes, nausées, vomissements quotidiennes, fatigue intense, j'ai même eu une hémorragie, grosse frayeur, et je me suis fait agresser au boulot lol donc bien contente d'être enfin au chômage. Bisous
RépondreSupprimerCoucou Mady,
SupprimerJ'ai perdu le combat parce qu'en tant qu'assistante maternelle, une fois que le dialogue est rompu, il vaut mieux en arrêter là car il y a le bien être d'un enfant au milieu de tout ça et ce n'est pas pro de continuer à travailler avec un malaise entre les parents et l'employé qui garde leur enfant.
Bisous
mon médecin avait demander à cause de mon diabète de grossesse (piqure d'insuline, test de glycémie) sois disant par manque de temps...alors mon médecin m'a mise en arrêt complet puis le travail m'ont appeller rendu a ma 34e semaine de grossesse pour me harceler pour revenir au travail en me menaçant de congédiement si je ne revenait pas au travail immédiatement... j'ai porter plainte au normes du travail et à la csst. en plus de me demander lorsque j'ai annoncé ma grossesse qu'ils espérait que ce soit ma dernière grossesse et me demandant si j'avais l'intention d'en avoir d'autre... quel manque de tact et de savoir vivre !!! bref les employeurs de nos jours se permettent un peu trop de bafouer les lois à cause du manque de main-d'oeuvre.
RépondreSupprimerEh ben quelle aventure. C'est vraiment déplacé. Les gens sont vraiment fous de nos jours, je ne comprends pas.
SupprimerCoucou ! Je suis vraiment choquée de lire ce qui t'es arrivé ! En gros, on t'a proposé un mi-temps (après dure négociation) donc c'était un peu comme de mettre à la porte de force de toute façon. Ce qui me choque, c'est que ta responsable est une femme ... N'a-t-elle pas des enfants ou ne comptent-elle pas en avoir ??? En tout cas, je suis contente que vous ayez pu réaliser vos projets ! Et clairement, je n'aurais pas souhaité continuer dans une entreprise qui traite ses salariés de la sorte - tu as certainement gagné au change ;)
RépondreSupprimerCoucou.
SupprimerSi si, je travaillais pour elle et son enfant. J'étais assistante maternelle à mon domicile.