Hygiène bébé : 4 conseils contre les toxiques

24 décembre 2018
- 3 minutes de lecture -


Aujourd'hui, nous nous soucions beaucoup plus de la composition des produits, que nous utilisons, et encore plus ceux destinés aux nourrissons. Le sujet sensible sur les perturbateurs endocriniens est toujours d'actualité, sur la toile ainsi que celui des couches. Voici quelques règles simples qui permettent de limiter l'exposition des bébés aux ingrédients à risque présents dans les produits d'hygiène et de soin présenté sur le site 60 millions de consommateurs. 
NB : ce n'est pas mon texte mais un article du magasine que je relaye ici car j'ai trouvé pertinent de vous le partager.

Limiter les produits au strict nécessaire

Plus le nombre de produits appliqués sur la peau d’un bébé est élevé, plus l’enfant risque d’être exposé à des substances à risque. C’est pourquoi, en matière d’hygiène du nourrisson, il convient de se limiter au strict nécessaire.

La couche est incontournable, en privilégiant les références sans parfum, lotion ou crème pour ne pas accroître le nombre d’ingrédients cosmétiques avec lesquels le bébé est en contact. Et pour lui assurer une hygiène de base, l’utilisation d’un produit lavant peut également s’avérer utile.


Mais selon des études récentes, au quotidien, en moyenne, ce ne sont pas deux mais six produits d’hygiène qui sont appliqués sur la peau d’un enfant de moins de 3 ans ! Il s’agit d’un nettoyant cheveux et corps, d’un lait hydratant pour le corps, d’une eau lavante pour le siège, de lingettes, d’une crème pour le siège et même d’une eau de toilette…

Pas sûr que ceux-ci se justifient pleinement. Avant de démultiplier les produits appliqués sur la peau d’un bébé, il est préférable de prendre conseil auprès du médecin.

Minimiser le nombre d'ingrédients

Mieux vaut opter pour des produits incorporant peu d’ingrédients. Cette règle permet souvent d’écarter les substances les plus à risque, comme l’illustre l’exemple des liniments. La recette d’origine de ce produit d’antan remis au goût du jour ne contient que deux ou trois ingrédients : de l’huile (d’olive, généralement), de l’eau de chaux et un stabilisant.


De plus, à partir d’une liste d’ingrédients réduite, il est plus facile de repérer les substances indésirables. À écarter en priorité : 

- le phénoxyéthanol (conservateur soupçonné de toxicité),

- le sodium lauryl sulfate et l’ammonium lauryl sulfate (tensio-actifs très irritants),

- l’alcool (solvant et conservateur très irritant).


Bannir les parfums

Un enfant n’a pas besoin de « sentir bon ». Surtout quand on sait que beaucoup de molécules parfumantes sont potentiellement allergisantes. Pourtant, les parfums sont omniprésents dans les produits destinés aux nourrissons.


On les retrouve dans les couches comme dans les lingettes, les produits lavants, les produits hydratants ou destinés au siège. Heureusement, dans chaque catégorie, il existe des produits sans parfum. À privilégier, évidemment.



Ne pas se fier à la notoriété des marques

Des références de grandes marques telles que Nivea et Mixa pour les produits d’hygiène, Lotus pour les couches, figurent parmi les produits dont la composition est la plus critiquable selon notre étude détaillée. Preuve qu’il ne faut pas acheter les yeux fermés en se fiant à la seule notoriété de la marque.


Attention aussi au fait qu’une marque donnée peut vendre à la fois des produits irréprochables… et d’autres peu recommandables. C’est la raison pour laquelle les experts de 60 Millions ont étudié les compositions précises de chaque produit. Les parents et les professionnels de la petite enfance n’ont plus qu’à faire leur choix.

Credit photo : pixabay
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